MIEUX COMPRENDRE LES ÉVÈNEMENTS DE KABOUL
Texte de Guerre de Classe :
FECIT QUI PRODEST
( Traduction : Le criminel est celui à qui le crime profite )
Spectacle de l’Otan des Attentats de Kaboul : à qui profite le crime étatique mondialiste de la marchandise en crise finale ?
Le Grand Chaos de l’in-distinction marchande généralisée en Asie est en train d’accomplir sa formalisation phénoménologique ultime, sa stratégie géo-politique fétichiste est toujours la même ; tenter désespérément d’échapper à l’irréversible dé-composition déterministe de l’empire américain du billet vert en putréfaction…
Le spectacle du
“terrorisme international”, dont le langage spectaculaire ne cesse de
parler afin d’en mieux cacher la nature et les sources, n’est que
l’instrument d’indistinction du développement chaotique global par
lequel l’ordre de la marchandise tente d’échapper à la crise économique
et financière systémique de son fétichisme.
L’Internationale, Critique de la société de l’indistinction
Le
chaos terroriste étatique de la marchandise est le seul langage
possible de la crise terminale du Capital… Nous contemplons ainsi le
tableau faussaire d’un chaos spectaculaire impeccablement organisé pour
le Proche et le Moyen-Orient, puis pour la planète tout entière, dans
des cadres de déguisement strictement conformes à la stratégie du
gouvernement du spectacle mondial, qui tente désespérément d’échapper au
marasme catastrophique d’un dollar en débâcle chronique…
Al-Qaïda puis Daech sont là les accablantes métastases de la crise
mondiale du taux de profit et sont provisionnés par les pétrodollars du
Qatar et de l’Arabie Saoudite et armés par eux avec délégation directe
de Washington, blanc-seing de Tel-Aviv et collaboration d’Ankara… Et la
France, atlantisée jusqu’à la moelle, est, de la sorte,
bombardée jusqu’au cœur de Paris pour marcher toujours davantage au pas
des réseaux et services clandestins terroristes de l’OTAN, dont les faux drapeaux constituent, bien sûr, une industrie marchande spectaculaire de premier ordre fétichiste…
Le
terrorisme d’État industriel n’est rien d’autre que l’errance accélérée
de la religion monothéiste de la crise historique de la marchandise…
Au
moment arrivé de la tyrannie spectaculaire de la crise du capitalisme
drogué, le crime règne, en fait, comme le paradigme le plus parfait de
toutes les entreprises commerciales et industrielles dont l’État est le
centre, étant donné qu’il se confirme là, finalement, comme le sommet
des bas-fonds et le grand argentier des trafics illégaux, des
disparitions obscures et des protections cabalistiques. Plus que jamais,
en ce moment très spécifiquement crisique où, en France,
reprenant le témoin d’une droite complètement épuisée, la gauche du
Capital, bien vite superbement exténuée, est en charge des affaires d’un
marché en pleine décomposition, l’exutoire terroriste risque de devenir
de plus en plus tentant pour détourner la colère qui monte ; il est temps d’en finir avec toutes les mystifications et tous les malheurs historiques de l’aliénation gouvernementaliste, afin de commencer à pressentir la possibilité de situations humaines authentiques.
Hors de l’économie politique de la non-vie, il convient exclusivement d’organiser le retour aux sources à une communauté d’existence enfin débarrassée de toute exploitation et de toute domination.
Commentaires sur l’extrême radicalité des temps derniers…
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