VERS LE CHAOS EN 6 ÉTAPES PAR JACQUES ATTALI

 

" Le Capital mourra et sa mort sera violente " ( Bordiga )

Au vu des derniers écrits poisseux d'un des grands sbires aliéné de la mouvance mondialiste de la nouvelle crypto-économie, ici Mr Jacques Attali, le Capital ne mourra pas mais sa "réinitialisation" sera violente. Celui-ci nous prévient cyniquement que nous tendons fâcheusement vers un chaos et ne pouvant s'empêcher de le découper maladivement en 6 étapes avec ce penchant névrotique caractérisé pour le chiffre 6, celui de la Bête, tandis qu'il nous renseigne de plus belle que " la solution existe " s'agissant " d'un projet mondial de l'économie de la vie ".

Comme nous sommes tous ici conscients que l'économie n'a que faire de la vie et la vie n'a que foutre de l'économie, nous vous laissons apprécier l'objet

 

" Il faudrait être le dernier des aveugles

Le dernier des Bisounours, veut-il dire !?!?!?

Alors les derniers, vous dormez ?

Le dernier des c...

 

https://www.attali.com/prospective/chaos/#disqus_thread


 

" Il faudrait être le dernier des aveugles pour ne pas voir que la structure même des institutions démocratiques est en train de craquer dans de très nombreux pays ; et en particulier dans les plus riches :  Aux Etats-Unis, le précèdent président, après avoir truffé les plus hautes institutions judiciaires du pays de magistrats clairement décidés à revenir sur les principaux acquis démocratiques des soixante dernières années, a  tenté un coup d’Etat pour rester au pouvoir, avant de devenir le favori de la prochaine élection présidentielle, dans un climat d’affrontement très brutal. En Grande Bretagne, le règne de Boris Johnson, commencé comme une comédie bouffe, se termine comme une triste farce, dont la démocratie sortira très affaiblie, sous les applaudissements de la presse à scandale et la colère des victimes du Brexit. En Allemagne, une coalition aux abois essaye de maintenir en vie un gouvernement attaqué à la fois par les partisans d’une alliance russe, et ceux d’une soumission plus grande aux Etats Unis.  Même aux sages Pays-Bas, la maladroite gestion d’une réforme agricole visant à accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre a mis tous les paysans dans la rue, entrainant des grèves innombrables, et provoquant des violences gigantesques qui semblent dépasser les initiateurs du mouvement. Enfin, en France, une majorité relative, attaquée sur sa gauche et sur sa droite par des extrêmes incapables de produire un plan réaliste de gouvernement, voit s’annoncer des colères et des grèves, sans même attendre la traditionnelle rentrée sociale.

Face à cela, les dictatures russe et chinoise, ironiques, pensent que le temps travaille pour elles, que l’Occident va bientôt capituler, trop occupé à retrouver son gaz et son pétrole, et à empêcher la révolution de s’étendre ; et elles s’apprêtent à avaler, comme premières prises de guerre, l’Ukraine et Taiwan.

De fait, les événements ne leur donnent pas tort. Si on continue comme ça, l’Histoire est à peu près écrite : les démocraties foncent vers le chaos, en six étapes.

  1. Exaspération : les peuples ne comprennent plus comment, après avoir été bercés de promesses de bien être, de croissance et de progrès social, ils se trouvent brusquement confrontés à des raretés, des catastrophes naturelles, des pannes d’ascenseur social, qui se traduisent par de l’inflation et du pessimisme, sans que le pouvoir politique ne semble capable d’y remédier.
  2. Manifestations : face à cela, les plus touchés réagissent. Très souvent, cela commence par les paysans, très vite rejoints par tous les exclus de la modernité, et en particulier les habitants des territoires délaissés.
  3. Délégitimation : devant l’incapacité des élites qui les dirigent  à organiser une économie juste et capable de concilier ces objectifs apparemment contradictoires, les peuples ne croient plus en leurs institutions et se mettent en marche pour en renverser les dirigeants et en piétiner jusqu’aux symboles les plus sacrés.
  4. Désorganisation : dans une telle situation, les services publics se défont, les règles de sécurité ne sont plus respectées, les hôpitaux sont désertés, les écoles sont abandonnées, les forces de police sont débordées ; le fonctionnement de sociétés complexes devient impossible.
  5. Révolution : quand un pouvoir démocratique se sent ainsi attaqué, il se crispe, prend peur, multiplie les erreurs, et il perd vite le contrôle de la situation. Les tentatives innombrables de révolutions qui avaient jusqu’alors échoué finissent par réussir et les régimes les mieux établis finissent par tomber.
  6. Contre-Révolution : effrayées de leurs audaces, les bourgeoisies, un temps alliées aux peuples pour se débarrasser d’élites qu’elles avaient elles même créés, se ressaisissent et mettre en place des régimes autoritaires.

Si l’on ajoute que désormais plus d’une personne sur dix dans le monde souffre de la faim, que la moitié des enfants de la planète n’a pas eu accès à une école décente depuis deux ans, on comprendra que la colère et la révolution ne seront pas qu’une affaire de riches frustrés, mais que la rencontre de deux colères, celles des riches et celles des pauvres, peut entrainer le monde vers le chaos.

La solution existe. Elle est toujours la même : expliquer, dire la vérité, être juste, tracer des perspectives, montrer qu’il existe un projet démocratique mondial, national et local qui permettrait de satisfaire à la fois les exigences de la frugalité et celles de l’abondance : celui de l’économie de la vie, dont la croissance ne suppose pas un gaspillage croissant de ressources naturelles.

Il serait passionnant de le comprendre, de l’expliquer, de le mettre en œuvre et de réunir les peuples autour de ce seul projet qui peut sauver l’humanité.

j@attali.com  "

 

 

 Voilà, d'une certaine manière Jacques Attali sans s'en rendre compte nous vend un bout de la mêche, car nous pouvons comprendre par exemple, que les réformes agricoles brutales ayant entrainé la colère des paysans néerlandais ne sont pas venues par hasard s'ajouter en plein milieu de l'été à la trame générale, si bien-sûr nous comprenons que l'effet escompté est d'attiser le chaos à venir afin ensuite d'apporter la solution déjà énoncée ici-même par Mr Attali ( technique d'ingénierie sociale problème/réaction/solution ), tout comme les conflits armés ne se sont pas joints par hasard à ce tableau chaotique de fin des temps, que ce soit le conflit Russie / Ukraine, ou celui Chine / Taïwan dont Jacques Attali confirme sans détour nos craintes que cette nouvelle guerre ait bien lieu : " et elles s’apprêtent à avaler, comme premières prises de guerre, l’Ukraine et Taiwan. "

La solution, quelle est-elle ???

" La solution existe. ...montrer qu’il existe un projet démocratique mondial, national et local ... "

 Un Nouvel Ordre Mondial, veut-il dire !? 

Et " il existe " déjà, ce projet !!!

Tiens donc, cela fait combien de temps qu' " ils " planchent sur la question !?!?!?

Bien-sûr, nous rions très jaune pipi quand ce sbire du Grand Capital nous explique qu'il faut " dire la vérité ", rien que ça, alors que nous savons parfaitement qui sont les bonimenteurs dans cette Farce, n'est-il pas !?

Et il nous faudrait aussi comprendre que c'est " le seul projet qui peut sauver l’humanité ", toujours rien que ça. Encore une fois, la messe est dite, vous le voyez le projet ???!!!

Mais en fait, la seule sentence intéressante à retenir de ce texte serait peut-être bien celle-ci :

 " montrer qu’il existe un projet démocratique mondial, national et local qui permettrait de satisfaire à la fois les exigences de la frugalité et celles de l’abondance : celui de l’économie de la vie, dont la croissance ne suppose pas un gaspillage croissant de ressources naturelles. "

Tout est dit, un projet ( mondial ) de l'économie de la vie !!!

Seulement, cela n'est pas VIVRE ; la vie n'a que foutre de l'économie et l'économie n'a que faire de la vie.

Car si nous y regardons de plus près, en observant par exemple les moyens de reproduction de celle-ci, la vie semble plus s'adonner aux principes de l'abondance et à ce que nous pourrions voir comme du " gaspillage ", c'est à dire ici ce qui est qualifié de reproduction rapide et massive, " la stratégie r ", car cette dernière prend tout de même le dessus sur l'autre mode moins rapide mais efficace, " la stratégie k ", ne concernant que les organismes dits complexes comme les mammifères.

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Reproduction_(biologie)

Le Dive de la vie est l'antithèse de cette économie de la vie à laquelle ces aliénés de Davos voudraient nous soumettre. 

Alors contre eux, Soyons abondants ... mais n'abondons pas en leur sens !

 

À BAS L'ÉCONOMIE, À BAS L'ARGENT, À BAS L'ÉTAT,

ET À BAS TOUS LES ATTALI DU MONDE

ET VIVE LA VIE DANS TOUTE SON ABONDANCE ET SA FÉÉRIE

 

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